Ameli est une application essentielle au travail du parlement : c’est elle qui permet la gestion des amendements, propositions faites par les sénateurs ou le gouvernement de modifications des textes de loi soumis au parlement. L’application développée il y a 20 ans est en cours de modernisation.
Comment effectuer cette modernisation sans perturber l’utilisation quotidienne de cette application ?
Assurer la coexistence de l’ancien et du nouveau
Les nouveaux développements ont été découpés en plusieurs modules qui sont mis en production suivant un calendrier co-construit avec les utilisateurs. À chaque mise en production d’un module du nouvel Ameli, nous supprimons la ou les fonctionnalités correspondantes dans l’ancien Ameli. À terme, l’ensemble de l’applicatif aura migré.
Le lien entre les deux faces de l’applicatif est assuré via la base de données relationnelle, dont la structure reste stable. L’approche est donc différente de celle mise en œuvre pour la refonte d’Arsen.
Une double connexion transparente assure une navigation fluide entre le nouvel Ameli et le nouveau.
Ameli 2020, une architecture modernisée
La modernisation consiste à optimiser le logiciel par des évolutions de code, d’architecture, fonctionnelles, etc… Elle est menée à bien par trois ingénieurs qui sont aussi en charge d’autres applicatifs importants.
Elle met aussi en œuvre des méthodes et des outils ( Test Driven Developpement, utilisation de GitLab, Docker/Kubernetes, …) qui n’existaient pas encore au moment de la création initiale.
Il s’agit d’un travail important mais nécessaire, car nous souhaitons disposer d’une application plus performante et plus ergonomique tout en réduisant les coûts de maintenance et en tirant parti des nouvelles technologies.
Pile technologique
- Java 11,
- Spring,
- Spring Data JPA + Hibernate,
- Oracle,
- VueJS,
- Vuetify,
- Vuex,
- Axios,
- Hibernate, …
Illustration : un module du nouvel Ameli (c) Sénat
